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  3. Déchets non dangereux non inertes (DNDNI)
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Déchets non dangereux non inertes (DNDNI)

L’évolution des activités de ces installations est suivie tous les deux ans par l’OBDEC, dans le cadre des enquêtes ITOM en suivant la trame des enquêtes nationales orchestrées par l’ADEME. Ce suivi régulier permet d’avoir une vision, la plus exhaustive possible, sur les flux traités et les capacités de traitement en région afin d’orienter les stratégies territoriales. 

Les installations suivies sont les suivantes : 

  • Centres de tri réceptionannt des DMA et/ou de DNDAE.
  • Plateformes de broyage de déchets de bois.
  • Plates-formes de compostage.
  • Unités de tri mécano-biologique (TMB)
  • Installations de méthanisation
  • Unités de valorisation énergétique (UVE) et plates-formes de maturation des mâchefers.
  • Installations de fabrication et/ou de combustion de CSR.
  • Installations de stockage des déchets non dangereux (ISDND).

Chargement de Localisation des installations de traitement des déchets ménagers et assimilés...

L’ensemble de ces installations fait partie d’une chaine complète visant à trier, recycler et valoriser nos déchets, transformant ce que nous jetons en nouvelles ressources. 
Voici le rôle de chacune d'entre elles :

Centres de tri : C'est la première étape essentielle pour les déchets issus de la collecte sélective (poubelle jaune). Ici, les emballages, papiers, cartons, plastiques et métaux sont séparés manuellement et automatiquement pour être ensuite envoyés vers les usines de recyclage qui leur donneront une seconde vie.

Plateformes de broyage du bois : Le bois issu des déchèteries ou de l'industrie (palettes, cagettes, meubles usagés) y est broyé. Ces copeaux de bois peuvent alors être utilisés pour créer des panneaux de particules ou comme combustible dans des chaufferies biomasse pour produire de la chaleur et de l'électricité.

Plateformes de compostage : C'est le lieu de transformation de nos déchets verts (tontes de pelouse, feuilles, branchages). Grâce à un processus de décomposition naturelle contrôlé, ces déchets deviennent un compost riche, un excellent fertilisant utilisé en agriculture ou par les particuliers pour nourrir les sols.

Unités de tri mécano-biologique (TMB) : Ces installations reçoivent nos ordures ménagères résiduelles (poubelle grise). Elles combinent des procédés mécaniques (pour extraire les matières recyclables restantes comme les métaux) et biologiques (pour transformer la part organique des déchets en compost).

Installations de méthanisation : Elles accueillent les déchets organiques (restes de repas, déchets agricoles, boues d'épuration). Dans de grandes cuves privées d'oxygène, des bactéries dégradent ces matières pour produire du biogaz, une énergie renouvelable utilisée pour le chauffage ou l'électricité, et du digestat, un fertilisant naturel.

Unités de valorisation énergétique (UVE) : Communément appelées incinérateurs, ces usines brûlent les déchets qui ne peuvent être ni recyclés ni compostés. La chaleur produite par cette combustion est récupérée pour chauffer des réseaux de chaleur urbains ou pour produire de l'électricité. C'est une manière de transformer nos déchets ultimes en énergie locale.

Installations de production de CSR (Combustibles Solides de Récupération) : Ces sites préparent des déchets non dangereux (bois, plastiques, textiles refusés au recyclage) pour en faire un combustible. Ce "CSR" est ensuite utilisé dans des installations industrielles (cimenteries, chaufferies) en remplacement des énergies fossiles comme le charbon ou le fioul.

Installations de stockage des déchets non dangereux (ISDND) : C'est la solution de dernier recours pour les déchets qui n'ont pu être valorisés d'aucune autre manière. Ces sites, très encadrés et contrôlés, enfouissent les déchets ultimes de manière sécurisée pour l'environnement.

  • Déchets dangereux (DD)
  • Déchets non dangereux, non inertes (DNDNI)
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  • Plates-formes de compostage
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  • Installations CSR (Combustibles Solides de Récupération)
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