Production de DMA

Les déchets ménagers et assimilés regroupent les ordures ménagères résiduelles, les déchets d'emballages et papiers, les déchets occasionnels et les déchets dangereux, soit l'ensemble des déchets produits par les ménages mais aussi certains déchets issus d'autres producteurs (comme les entreprises ou administrations) qui, de par leur nature ou leur volume, sont assimilés à des déchets ménagers.

 

Les principales observations portant sur l'année 2022 sont détaillées ci-dessous : 
•    676 kg/hab.an de déchets ménagers et assimilés, soit une baisse globale de la production de déchets de 6 % entre 2021 et 2022 (soit - 42kg/hab.INSEE).  
•    233 kg/hab.an d’ordures ménagères résiduelles, correspondant une baisse de près de 4 % entre 2021 et 2022. La production d’ordures ménagères résiduelles poursuit sa baisse amorcée depuis plusieurs années (- 10 % entre 2015 et 2022). 
•    55,8 kg/hab.an d’emballages ménagers et papiers graphiques (hors verre). En 2022, quelques collectivités normandes basculaient encore vers l’extension des consignes de tri. Soulignons que cette bascule s’est poursuivie jusqu’à l’année 2023 permettant d’augmenter les quantités collectées au niveau régional. 
•    36,7 kg/hab.an de verre. Entre 2015 et 2022, les quantités collectées n’ont cessé de progresser (+ 15 %) pour atteindre un peu plus de 122 000 tonnes en 2022. 
•    339 kg/hab.an de déchets occasionnels collectés en déchèteries et hors déchèteries, soit une baisse de 9 % des quantités collectées, principalement observée sur les déchèteries du territoire (-108 000 tonnes sur les seules déchèteries, soit 33kg/hab.an). Les principaux flux affectés par cette baisse sont les déchets verts (- 13,7 %), la ferraille (- 14,3 %), le tout-venant (- 9,3 %), le bois (- 8,4 %) ou bien encore les inertes (- 7,2 %). A l’inverse, certains flux ont vu leurs quantités collectées progresser par rapport à l’année précédente ; c’est notamment le cas pour le plâtre (+ 19,2 %) ou le mobilier (+ 3,3 %)
•    10,9 kg/hab.an de déchets dangereux. Exclusivement collectés en déchèteries, la production de déchets dangereux diminue légèrement en 2022, principalement du fait de la baisse des quantités de DEEE collectés (- 4 %).

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En 2022, le ratio individuel à l'échelle régionale s'est établi à 675 kg/hab.INSEE (626 kg/hab.DGF) pour près de 2 249 930 tonnes de déchets ménagers et assimilés collectés. Cette dernière année d'observation a été marqué par une baisse de 6 % de la production globale de cette production globale (- 42 kg/hab.INSEE).

Dans le détail, les plus fortes baisses sont observées sur les tonnages de déchets verts collectés (- 64 800 tonnes, soit un recul de 13 %) et les flux de déchets occasionnels collectés en déchèteries (- 49 000 tonnes). Le constat est identique sur les flux de déchets dangereux (- 5 %, - 1 900 tonnes). Les quantités de déchets occasionnels collectées en dehors du réseau de déchèteries reculent elles aussi avec 6 000 tonnes de moins collectées
À ce constat général vient s’ajouter la plus forte baisse de la production d’OMr observée depuis 2015 : - 30 600 tonnes entre 2021 et 2022 (soit une baisse de 3,8 % des quantités collectées). À l’inverse, on observe une légère progression des quantités d’emballages et papiers graphiques captées par les services de collecte. 

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Depuis 2015, le tonnage global de déchets ménagers et assimilés est resté relativement stable, aux alentours des 2 250 000 tonnes collectées chaque année. 

Seules les années 2020 et 2021 dénotent particulièrement, conséquence de la crise sanitaire et de la reprise économique qui s'en est suivie. 

En termes de productions individuelles, depuis 2015 le ratio est compris entre 670 et 680 kg/hab.INSEE à l'exception des valeurs extrêmes de 2020 et 2021. 

Parmi les grandes évolutions observables, on note la baisse constante de la production individuelle d'ordures ménagères résiduelles entre 2015 et 2022 (-11 % sur cette période). A l'inverse, les quantités collectées d'emballages et papiers associées au verre n'ont eu de cesse de croître depuis 2015 (+ 16 % pour le verre et + 19 % pour les emballages et papiers). En déchèterie les quantités de déchets occasionnels ont progressé de manière importante, témoignant d'une utilisation toujours plus importante des déchèteries. A l'inverse les quantités de déchets occasionnels collectées en porte-à-porte ont eu tendance à légèrement diminuer. En ce qui concerne les déchets verts, à l'exception de l'année 2021, la tendance globale est plutôt à la baisse des quantités collectées (- 8 % entre 2015 et 2022). 

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Production de déchets en décheterie

En 2022, les déchets verts ont représenté un peu plus de 35 % des flux collectés en déchèteries (une part en léger retrait par rapport à l’année précédente) avec en moyenne 106 kg/hab.INSEE/an. Le tout-venant et les inertes constituent quant à eux un peu moins de la moitié du flux capté en poids (47 %) avec environ 70 kg/hab./an pour chacun. 
 

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En 2022, les déchèteries normandes ont permis de collecter plus de 1 041 500 tonnes de déchets (déchets occasionnels et déchets dangereux compris), soit un peu plus de 46 % des déchets ménagers et assimilés. Les plus petits sites ont accueilli quelques centaines de tonnes lorsque les installations les plus importantes ont permis de collecter jusqu'à 15 000 tonnes en une année (un peu plus d'une dizaine de déchèterie accueillent plus de 10 000 tonnes par an).

 

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